Par: Mladenka Perroton
Date: 15. 03. 2017 - 1:33

Un jardin n’est pas une chose constante. Nous ne sommes pas non plus. Dans un jardin on doit penser à tailler, désherber, apporter de l’engrais. Si nous laissons faire, il se transformera en jungle qui, à la limite, fait peur. Plus nous laissons les plantes à leur état sauvage, sans y prendre garde, plus on se sent démuni au moment où nous l’observons et constatons qu’il ne ressemble pas à un lieu rassurant, propice au repos, ou à des activités créatives ou simplement agréables.

Gestion de soi

On parle et se soucie beaucoup de la gestion des affaires, gestion d’une entreprise, gestion des ressources humaines.

Peu d’importance est mis sur la gestion de soi.  Pourtant l’enjeu est immense.

Nous devenons ce que nous mettons dans notre tête.

Il serait donc primordial d’observer les choses, le monde et nos interprétations de ceux-ci avec une réelle conscience.

Les ingrédients que nous mettons dans la vie sont une question de choix.

Il n’y a que vous dans ou avec votre tête. Il y a donc que vous qui savez ce qu'il y a dans ce trésor. En prenez-vous le soin ? Pensez-vous, de temps en temps, à désherber ?

D’enlever le choses encombrantes. Inutiles.

C’est comme un jardin. Ou un plat.

Le choix d’ingrédients c’est vous.

Une fois que vous avez une vision claire sur le plat que vous voulez préparer, vous savez aussi où vous pouvez trouver les ingrédients.

Vous  le voulez amère ? Vous connaissez  quelles choses lui donneront ce goût. Vous le voulez sucré ? Là aussi, vous n’hésitez pas à faire l’acquisition des composants  qui feront la recette que vous voulez obtenir.

La même chose est avec nous. On sait auprès de qui, ou en faisant quoi, on trouve les ressources. Aussi, je suis sûre que vous connaissez qui est la bonne personne à avoir comme compagnie, pour une situation donnée.

Quelle chose (ingrédient) vous fera du bien.

Les ingrédients sont aussi en nous. On connaît l’état de curiosité. Aussi on connaît l’état d’angoisse.

On peut sciemment choisir nos états. Ou, du moins, en devenir pleinement conscients et les traduire, sans nous sentir submergés.

Tout est dans le choix. Que ce soit  sur comment entamer la journée ou comment répondre à quelqu’un.

Les pensées se cultivent. Le langage et les mots que nous utilisons se cultivent.

Le feedback sur nos expériences – se cultive. On peut toujours choisir d’observer une expérience de manière dynamisante. Essayer de s’emparer d’autres choix que ceux venus de nos automatismes.

La vie est terriblement ennuyeuse, oû même angoissante, si nous ne nous mettons pas à en faire un beau jardin, dans lequel nous choisissons les variétés.

Nous apprenons à connaître les plantes. Les conditions dans lesquelles elles s’épanouissent.

C’est une question de choix, aussi, de prendre la responsabilité – ou pas – de notre jardin.

Ne pas permettre aux voisins, même les plus bienveillants, de s’emparer de notre jardin et d’y mettre les espèces que nous n’aimons pas forcément.

En revanche, cultiver le dialogue avec ceux-ci pour échanger sur leurs expériences et choisir d’appliquer leurs méthodes, seulement et uniquement si nous le voulons.

Un jardin n’est pas une chose constante. Nous ne sommes pas non plus. Dans un jardin on doit penser à tailler, désherber, apporter de l’engrais.

Si nous laissons faire, il se transformera en jungle qui, à la limite, fait peur.

Plus  nous laissons les plantes à leur état sauvage, sans y prendre garde, plus on se sent démuni au moment où nous l’observons  et constatons qu’il ne ressemble pas à un lieu rassurant, propice au repos, ou à des activités créatives ou simplement agréables.

La gestion de soi serait une activité agréable pour quiconque  veut redonner le goût exquis à sa vie.